J’ai commencé à cuisiner dès l’âge de 3 ans avec mes grands-mamans. Il faut dire que je viens de deux familles de bibittes à sucres. Du dessert, ça ne nous fait pas peur! J’ai donc grandi dans un univers sucré et rempli de bonheur. La cuisine occupe vraiment une grande place dans ma vie. Ma première pâtisserie à vie à été la célèbre tarte au bleuet du Lac-Saint-Jean. Je voulais absolument mettre un suçon comme décoration, le seul petit problème c’est que nous avons fait cuire la tarte avec le suçon. Je vous laisse imaginer la suite.
Je suis un gars de passion, quand je pars sur un trippe, je pars sur un moyen temps. Je voulais devenir pilote d’avion. J’ai un problème de vision qui m’empêche donc de pouvoir conduire des avions héhé. On ne se laisse pas abattre et on prend notre plan P.
J’ai travaillé dans beaucoup de restaurants en tant que cuisiner et serveur. J’ai travaillé notamment à la cafétéria de mon école secondaire pendant plus de 5 ans. C’est vraiment là que j’ai eu la piqure de la cuisine. Je remercie le personnel de la cafétéria d’avoir donné sa chance à un jeune homme qui manquait énormément de confiance en soi. Pendant mon secondaire, j’ai réalisé beaucoup de projet en lien avec la pâtisserie. J’ai organisé des campagnes de financement pour la Société de l’Alzheimer … un jeune pâtissier en devenir qui fait 1000 cupcakes en une journée avec une équipe du tonnerre. C’est vraiment à partir de ce moment que j’ai commencé à me bâtir ma confiance et ma personnalité dans cet univers sucré.
En 2013, j’ai effectué mon D.E.P en pâtisserie au centre de formation professionnel Mellon à Arvida. Si j’avais une année à refaire, je crois que ça serait celle-là. 40 heures par semaine à cuisiner des desserts, le rêve. J’aimais partager sur mon profile personnel des photos de mes créations et il y avait un fort engouement pour celles-ci. C’est là que l’idée de lancer la page Facebook Les gâteaux de Jean-Denis m’est venu en avril.
Je vais vous avouer qu’il n’y avait pas vraiment de stratégie dans mes débuts. Je publiais seulement des photos sans y réfléchir pour le plaisir.
En 2014, j’ai été vivre un an dans la magnifique ville de Québec pour étudier en gestion d’établissement de restauration. J’ai vraiment aimé cette année, j’ai tripé avec la gang et j’ai vraiment appris dans le domaine de la cuisine. Cela m’a permis de mettre en application ce que j’apprenais en classe pour le développement de LGJD. Je me suis rendu compte que je ne voulais pas passer ma vie dans un restaurant. Les conditions de travail et salariales m’ont fait peur. Le choix n’a pas été facile à prendre car je disais adieu en quelque sorte en un de mes rêves.
En 2015, j’ai recommencé le cégep en science humaine. Je n’ai pas été très longtemps dans ce domaine héhé. J’ai changé de programme pour Gestion de commerces et c’est là que j’ai trouvé ma place. J’ai développé une nouvelle passion qui est le marketing. Pourquoi ne pas en faire un heureux mélange et développer encore plus mon entreprise. J’ai donc créé les capsules recettes, un projet fantastique avec mes amis(es) ou nous avons effectué plus de 10 vidéos culinaires. J’ai participé à plusieurs évènements, j’ai partagé beaucoup de recettes, j’ai gagné des concours en entreprenariat… qui m’a permis de rendre compte que j’étais vraiment heureux dans mon petit monde de gâteau. Je crois au message de la vie et j’en ai reçu beaucoup pour continuer dans cette voie.
MAINTENANT, j’ai une phrase qui me vient en tête de ma Céline nationale : « Sky is the limit »! Je viens tout juste de lancer le nouveau site web, je travaille sur un livre de recettes et peu être même deux, je vais développer une boutique en lige et j’ai la tête remplie d’idée. Mais avant tout, j’ai la chance de partager le plaisir de cuisiner des desserts avec vous.
Les gâteaux de Jean-Denis me permettent d’être dans une bulle positive et constructive. Je suis chanceux et j’en remercie la vie. Je suis chanceux d’aimer, de partager et de vivre cette chance que j’ai avec vous.
Je crois que ma vie aurait vraiment été bien différente si j’avais été pilote d’avion. Je n’aurai pas développé ma confiance en soi. Je ne serais pas la même personne du tout et surtout que je ne mangerai pas de bons desserts comme ça me tente. Comme quoi il faut toujours se laisser surprendre par les surprises de la vie.
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